Le président du MoDeL Aliou Bah est poursuivi pour délit d’offense au chef de l’État. Selon les juristes cette infraction n’est plus d’actualité. Comme le juriste Kalil Camara, Me Mohamed Traoré estime que le délit sus indiqué est démodée.
Sur sa page Facebook, l’ancien bâtonnier en fait quelques lignes.
Vivement la suppression du délit d’offense au Chef de l’État. C’est une infraction démodée dans un système qui se veut démocratique.
Comment la liberté d’expression peut-il s’exercer si à chaque fois qu’un citoyen doit ouvrir la bouche, il a la hantise d’être poursuivi au Chef de l’État. Le délit d’offense au chef de l’État est encore plus anachronique quand il s’agit d’un opposant. L’avant-projet de constitution dispose en son article 5 al 5 ».
L’État garantit le droit des partis politiques de s’opposer pacifiquement par les voies légales, à l’action du Gouvernement et de proposer des solutions alternatives. « Le droit de s’opposer sous-entend aussi le droit de critiquer, même si les critiques ne plaisent pas ou « blessent ».
Me Mohamed Traoré Ancien bâtonnier du Barreau de Guinée Conseiller national.