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Violation des droits de l’homme, retour à l’ordre constitutionnel en Guinée : Un cadre du RPG attire l’attention de la communauté internationale

Communauté internationale, Nations Unies, Union européenne, Union africaine, CEDEAO et Corps diplomatique

SUBJECT: Excès dictatoriaux en Guinée

SUBJECT: Excès dictatoriaux en Guinée – Injustices, violations des droits de l’homme et dévastation économique

LONDRES, LE 24 AOÛT 2024

Nous attirons votre attention sur la situation alarmante en Guinée, où les autorités de transition règnent d’une main de fer depuis près de trois ans. Malgré les promesses de rétablir l’ordre constitutionnel et de garantir la justice, le régime s’est livré à des excès dictatoriaux, à des injustices et à des violations des droits de l’homme.

SITUATION SOCIALE

– Détérioration rapide des conditions de vie
– Coupures d’électricité généralisées, pénurie d’eau et hausse des prix du marché
– Répression violente des manifestations sociales, entraînant des décès
– Augmentation des enlèvements, des assassinats ciblés et de l’incitation à la peur.

SITUATION ÉCONOMIQUE

– Faibles capacités institutionnelles
– Baisse de l’IDH depuis 2021
– Pertes d’emplois, secteur informel en difficulté et fermetures d’entreprises
– Mauvaise réglementation des banques primaires, risquant de provoquer une crise économique
– Corruption et scandales financiers, y compris les affaires SONAP et ARPT

SITUATION POLITIQUE

– Prise de décision unilatérale par le CNRD
– Suppression de la dissidence et de l’opposition
– Censure des médias indépendants et de l’internet
– Violations des droits de l’homme et injustices à l’encontre des militants et des activistes.

RÉPRESSION POLITIQUE ET VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME

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Les autorités de la transition en Guinée continuent de se livrer à une répression politique, ciblant les fonctionnaires qui ont servi sous le professeur Alpha Condé, et les militants du parti RPG ARC-EN-CIEL. Le CRIEF est devenu un instrument de justice sélective, menant des procès sans preuves.

ELECTIONS ET CALENDRIER DE LA TRANSITION

La déclaration du gouvernement selon laquelle les élections ne pourront pas se tenir en 2024 a créé de l’incertitude et des turbulences. Les Forces Vives ont annoncé qu’elles ne reconnaîtront plus le CNRD au-delà du 31 décembre 2024. Le RAVEC et la Constitution, essentiels pour les futures élections, sont torpillés par le CNRD.

LIBERTÉ DE LA PRESSE ET RÉPRESSION

La liberté de la presse reste peu impressionnante, les licences de diffusion ayant été retirées à des médias populaires qui ont révélé des scandales financiers impliquant la junte militaire. Le groupe des forces spéciales et le haut commandement de la gendarmerie nationale sont responsables des enlèvements et de la répression.

SYSTÈME JUDICIAIRE ET DROITS DE L’HOMME

Le système judiciaire est défaillant, les lieux de détention secrets et les intimidations se multiplient. Le tribunal militaire présente des vices de procédure et la demande de l’Ordre des avocats pour une enquête indépendante sur la mort du général Sadiba Coulibaly a été ignorée.

APPEL URGENT À L’ACTION

Nous demandons instamment à la communauté internationale de tenir compte de nos avertissements et de prendre les mesures qui s’imposent pour soutenir le peuple de Guinée dans sa quête d’ordre constitutionnel, de justice et de respect des droits de l’homme.

SIGNÉ, LANCINÉ SACKO

Militant pour la paix et ambassadeur de la sixième région de la diaspora africaine (SOAD)

Ancien coordinateur des droits de l’homme Amnesty International UK (Groupe de Manchester)

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