Verdict du Procès du massacre du 28 septembre 2009 : Sécurité renforcée à la rentrée, pas l’ombre des avocats (Constat)
Après vingt-deux (22) mois de procès du massacre du 28 septembre 2009, Moussa Dadis camara, Aboubacar Toumba Diakité et huit autres de ses coaccusés seront situés sur leur sort ce mercredi 31 juillet 2024 au tribunal de première instance de Dixinn délocalisé à la cour d’appel de Conakry.
Pour l’instant nous remarquons un dispositif sécuritaire très important et l’absence remarquée des avocats des deux parties. Ces hommes en robe noire sont en grève depuis deux semaines contre les arrestations et détentions extrajudiciaires dans le pays.
En plus, on note la présence massive des hommes de médias sur place avec l’installation des plusieurs plateaux télés pour la retransmission en direct de l’événement.
Pour rappel, Moussa Dadis Camara et ses coaccusés sont poursuivis pour les faits de meurtre, d’assassinat, de torture, d’enlèvement, de séquestration, de coups et blessures volontaires, de violence, de pillage de marchandises, de détention illégale de matériels de guerre de première catégorie, de viol, de complicité et de plusieurs autres faits graves. Dans sa réquisition, le ministère public avait sollicité la requalification des faits en crimes contre l’humanité avant de requérir la réclusion criminelle à perpétuité contre Moussa Dadis Camara, Moussa Tiegboro Camara, Blaise Goumou, Abdoulaye Cherif Diaby, Marcel Guilavogui, Claude Pivi alias Coplan en fuite depuis novembre dernier.
Le même ministère public dirigé par le magistrat Algassimou Diallo avait requis la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans par défaut contre Alpha Amadou Baldé, 15 ans de réclusion criminelle contre Ibrahima Camara dit Kalonzo, Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba et Paul Mansa Guilavogui, et 14 ans de réclusion criminelle contre Mamadou Aliou Keïta et Cécé Raphaël Haba.
Lerenifleur224