Echec des politiques agricoles en Guinée : la thérapie de l’ex-ministre Thierno Diallo, à la veille des états généraux de l’agriculture et l’élevage
Sur ces assises prévues du 3 au 5 juillet prochain à Conakry, l’ex-ministre de la Coopération et l’intégration africaine a indiqué que les questions essentielles comme la cartographie des sols devraient faire l’objet de débats entre les acteurs de l’agriculture et de l’élevage.
Pour cet expert en développement, les réflexions devraient aussi être orientées sur la cartographie des sols, ceci pour terminer quel type d’engrais qui peut correspondre à chaque type de sol. C’était à l’occasion d’une conférence sur l’échec des politiques agricoles en Guinée : Champs fertiles, ventres vides »; animée hier samedi, 29 juin 2024 à la maison commune des journalistes sise à la minière.
« Je pense que lors de ces états généraux, la première question à poser au Ministre est celle de savoir qu’en est-il du financement de la Banque Islamique pour des activités sur la cartographie pour enfin s’imprégner de la fertilité des sols. Ça c’est un passage obligé. Sinon tout ce qu’on va faire ne servira à rien. Vous savez on est champions en conférence, en réunion et il n’y a pas notre deux. Maintenant qu’on parle des états généraux, moi je vous ai indiqué les questions fondamentales. La première c’est la fertilité du sol. Deuxièmement, quel type d’engrais pour quel type de sol. Troisièmement ce sont des semences. Comme je l’ai dit, on ne doit pas pratiquer l’agriculture n’importe comment. Il faut aller vers les semences améliorées pour augmenter la productivité. Et quand vous améliorez la production sur un hectare, ce sont 2 à 3 hectares que vous sauvez en termes de protection de l’environnement(…). Il faut donc des questions essentielles. Sinon on dira tout ce qu’on aura à dire lors de ces états généraux, mais lorsqu’on ne mettra pas en pratique ce qui se trouve dans les documents, je pense que ça ne servira à rien. Et on va vous dire qu’il n’y a pas de moyens, mais moi je vous dit qu’il y de l’argent disponible pour faire la cartographie pour la fertilité des sols guinéens », a confié Amadou Thierno DIALLO.