A quelques heures du démarrage de la Mamaya, les réglages se poursuivent au stade régional de Kankan, site choisi pour la 84ème édition de cette rencontre culturelle annuelle.
L’honneur reviendra demain lundi 17 juin 2024 -sauf dernière decision- au parrain de l’événement El Hadj Alsény Barry, président de la coordination des Foulbé et Haali poular de Guinée et à Moussa Moise Sylla, ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat de procéder au lancement officiel.
Au menu des activités, la foire artisanale et la Mamaya proprement dite sur la pelouse du stade M’balou Mady Glao Diakité.
Le responsable de communication et de l’information du SEDE DANDYA N° 4 donne des précisions : « la Mamaya c’est aussi l’occasion de visiter la foire artisanale comme vous le voyez les stands qu’on a installés, et c’est toute la Guinée qui se réunit. Et plus, c’est l’occasion de découvrir la grande Mamaya qui se déroule devant eux. Comme vous le savez, c’est un événement annuel et le premier jour la tenue exigée c’est la baha, le deuxième jour c’est la couleur blanche, et le troisième le Lélouma. »
Cette année, le Fouta Djallon est la région d’honneur comme la z l’année précédente et c’est dans le but de promouvoir la coexistence pacifique, la paix en Guinée.
«Cette année, la région d’honneur sera le Fouta Djallon et c’est l’occasion pour réunir tous les Guinéens dans la concorde, la fraternité et pour la culture de la paix. Si vous regardez cette année, le thème, c’est (culture et promotion de la paix). Et c’est main dans la main que les Guinéens vont se réunir comme un seul homme pour faire avancer le pays. C’est dans ce cadre qu’on a invité le Fouta qui est la région d’honneur. L’ année précédente c’était nos frères de la Guinée forestière », explique le chargé de communication des organisateurs.
Si le parrainage du président de la coordination Haali Pulaar avait suscité des avis opposés sur les réseaux sociaux, force et de constaté que les ressortissants du Fouta Djallon basés à Kankan sont déjà prêts pour participer à la Mamaya.
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