Un nouveau rapport d’Amnesty International pointe du doigt de graves violations des droits humains en Guinée.
Selon l’ONG internationale de Défense des Droits Humains, au moins 47 personnes ont été tuées sous la transition du CNRD, lors de la répression de manifestations en faveur du retour à l’ordre constitutionnel.
Ce bilan sombre vient grossir la liste des crimes commis dans le pays depuis 2019 dans le sillage de la lutte contre la réforme constitutionnelle ayant permis à Alpha Condé de s’octroyer un troisième mandat.
24 heures après la publication de ce document « accablant », le Gouvernement guinéen reste toujours silencieux. Jointe par Africaguinee.com, une source gouvernementale a indiqué qu’elle n’a pas pris connaissance du rapport. « On ne peut rien dire tant qu’on ne prend pas entièrement connaissance du rapport », confie un ministre.
Le rapport d’Amnesty International pointe un doigt accusateur sur les forces de défense et de sécurité. Mais là également, c’est « bouche-cousue ». Quant au CNRD, là aussi c’est « silence radio » pour le moment. Nous n’avons pas pu joindre sa porte-parole.
Africaguinee.com