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Crise sahélienne : L’UNICEF et le Japon unissent leur force pour soutenir la Guinée pour le renforcement de la résilience des populations dans les zones frontalières avec le Mali pendant le processus électoral

Soutenu par l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance) et le Gouvernement du Japon, le projet  » Renforcer la résilience des populations dans les zones frontalières avec le Mali pendant le processus électoral et pour atténuer les conséquences éventuelles de la crise sahélienne », a été lancé ce mercredi 24 avril 2024.

La cérémonie officielle a eu lieu au bureau de l’UNICEF à Conakry, en présence des parties prenantes dont l’Ambassadeur du Japon en Guinée, son Excellence KATO Ryuichi, le Représentant de l’UNICEF en Guinée, Félix ACKEBO, le Secrétaire Général du ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, Yassi Roger Klonôn et le Directeur national de la population et du développement du ministère du Plan et de la Coopération Internationale.

C’est un nouveau chapitre qui démarre, en terme du renforcement de partenariat entre la Guinée et son partenaire de longue date, qu’est le Japon, avec une implication remarquable de l’UNICEF. Ces trois parties se réunissent pour exprimer une volonté commune en vue de renforcer la résilience des populations vivant dans les zones frontalières avec le Mali. De ce fait, le projet financé par le Gouvernement du Japon, de plus de 572,000 dollars USD, s’étendra sur une période de 12 mois. Son objectif est d’améliorer la nutrition, l’accès à l’eau, aux services d’hygiène et d’assainissement et l’accès à l’éducation des enfants dans les trois préfectures frontalières avec le Mali, à savoir : Siguiri et Mandiana, situées dans la préfecture de Kankan et la préfecture de Dinguiraye, dans la région de Faranah.

« Ce projet permettra également de renforcer les liens entre les actions humanitaires et la réalisation des Objectifs de Développement Durable en contribuant à 6 d’entre eux. Il favorisera ainsi l’établissement d’une paix durable et l’autonomisation grâce à l’engagement et à la participation de la communauté, visant à garantir un environnement protecteur pour 44 000 personnes dont plus de 22 000 enfants, vivant dans les zones frontalières entre la Guinée et le Mali. Environ 700 000 personnes résidant dans les régions de Kankan et de Faranah bénéficieront d’une réduction des conflits communautaires et d’une amélioration de l’accès aux services sociaux de base. Je réaffirme avec conviction l’engagement de l’UNICEF en faveur de la protection et le bien-être des enfants en tout temps et en tout lieu. Je tiens également à exprimer ma sincère gratitude envers le Gouvernement du Japon et le Gouvernement de la Guinée pour leur précieux partenariat et leur soutien continu« , a exprimé M. Félix Ackebo, Représentant de l’UNICEF en Guinée.

L’Ambassadeur du Japon en Guinée s’est fortement réjoui de la signature de ce projet. Il estime que cela pourra permettre aux communautés de réduire les risques de rupture d’accès aux services de base en temps de troubles ou d’incertitudes. Selon le diplomate, ce minimum de base rejoint le concept de minimum national promu par la coopération japonaise qui est la base des sociétés et que tout gouvernement doit chercher à atteindre.

« Il constitue le socle des services de base dont tout habitant, quelque soit son âge, doit pouvoir bénéficier pour vivre et s’épanouir. Dans cet esprit, un gouvernement doit donc se fixer comme objectif de fournir ce minimum à toute la population, y compris, en Guinée, aux communautés locales et notamment frontalières, qui sont encore souvent trop vulnérables, car en étant trop en marge de l’action publique. Pour tout pays, il est essentiel que les enfants grandissent en bonne santé, en ayant accès au minimum que sont l’eau, la santé, la nutrition et l’éducation, car ce sont eux qui porteront la Guinée dans 20, 30 ans. L’investissement dans le bien-être et le développement des enfants est la clef du succès national.

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Les communautés frontalières sont souvent instables et il est important de les soutenir, surtout dans cette période de reconfiguration politique en cours dans la région qui, impactent les populations dites périphériques. Il est donc significatif de leur apporter un soutien particulier pour éviter de rajouter du risque à des personnes déjà bien fragilisées. Avec le Gouvernement guinéen, I’UNICEF et ses autres partenaires, nous sommes donc déterminés à apporter cette aide à la résilience qui, permettra de corriger des inégalités et qui permettra de faire grandir de futurs leaders pour la Guinée. Le Japon se félicite donc de cette coopération multipartenaire avec la Guinée à laquelle il participe« , a déclaré son Excellence M. KATO Ryuichi.

Les communautés frontalières sont souvent instables et il est important de les soutenir, surtout dans cette période de reconfiguration politique en cours dans la région qui, impactent les populations dites périphériques. Il est donc significatif de leur apporter un soutien particulier pour éviter de rajouter du risque à des personnes déjà bien fragilisées. Avec le Gouvernement guinéen, I’UNICEF et ses autres partenaires, nous sommes donc déterminés à apporter cette aide à la résilience qui, permettra de corriger des inégalités et qui permettra de faire grandir de futurs leaders pour la Guinée. Le Japon se félicite donc de cette coopération multipartenaire avec la Guinée à laquelle il participe« , a déclaré son Excellence M. KATO Ryuichi.

Ce projet qui participe à la promotion de la paix est pertinent, indique le Secrétaire Général du ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, s’exprimant au nom du gouvernement à cette rencontre.

« C’est pour cela que je souhaite énormément que dans la zone du projet qui est déjà circonscrite, qu’il y ait la possibilité d’étendre dans les autres où il y a des effets pervers du conflit sahélien comme dans les zones forestières avec des zébus. J’ai transmis l’engagement du Gouvernement à pouvoir accompagner ce projet.

Nous venons de sortir des journées nationales de concertation sur les questions de protection de l’enfance, de la promotion de la femme, de l’autonomisation des personnes vulnérables et une des questions qui est ressortie est le financement. De ce fait, ce projet apporte un nouveau souffle de financement « , a indiqué Yassy Roger Klonôn.

Africaguinee.com

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